Le Rameau et le Centre français des fonds et fondations ont joint leurs efforts pour analyser les pratiques des fondations, sur la base d’un questionnaire auquel ont répondu 118 fonds et fondations de tous types de statuts. Les trois domaines dans lesquels les fondations interrogées agissent le plus sont le social, l’éducation et la santé. Les deux enjeux principaux mis en avant par les fondations sont le renforcement de l’impact de leurs actions et la professionnalisation des pratiques.
Les fondations soutiennent principalement les associations (94%) et dans une moindre mesure les têtes de réseaux associatives (44%) sur tous les phases d’un projet, mais avec une moindre attention cependant sur les projets qui en sont au stade de concept (45%). Le soutien est essentiellement sous forme de don (97%) et pour 50% des soutiens ils sont accordés pour une durée de 2 à 3 ans, voire plus de 3 ans (22%).
La plupart des fondations accompagnent les bénéficiaires sur la phase opérationnelle de leurs projets, mais très peu s’impliquent dans la gouvernance ou le coaching de leurs bénéficiaires (16%) ou propose du conseil par un tiers (27%), alors que les fondations estiment que leurs bénéficiaires ont besoin d’accompagnement pour la diversification de leurs ressources (71%), le management (51%) ou la stratégie (51%). 76% des fondations estiment d’ailleurs que le secteur n’est pas mature quant à ses pratiques d’accompagnement.
Concernant l’évaluation, 92% des fondations procèdent à un bilan des actions engagées avec les bénéficiaires. Mais seulement 40% évaluent les impacts de leur relation partenariale avec eux et 27% leur propre impact. Les enjeux d’impact et de professionnalisation sont bien là.
